Vaincre la peur de l’échec et s’ouvrir aux changements
Il vous est peut-être déjà arrivé ou ressentez-vous actuellement que vous êtes à un tournant dans votre vie, une sensation d’être en décalage avec votre environnement, ou bien même un vide intérieur ?
Vous sentez le vent du changement en vous mais vous vous y refusez par peur de l’échec… ou par le poids de l’investissement (financier, familial, en temps).
Des études psychologiques ont montré que plus vous avez investi plus il est compliqué d’accepter votre perte. Pourquoi ? Car nous avons été programmés depuis notre plus jeune âge à ne rien lâcher, à s’accrocher coûte que coûte sans tenir compte de nos besoins fondamentaux. Culturellement nous avons été éduqués à considérer la persévérance comme bénéfique et l’abandon comme une honte. Nous avons été dopés à cette croyance pesante : abandonner c’est échouer. Pas le droit à l’erreur dans ces conditions, tout doit fonctionner à la perfection ou, en tout cas, on doit en donner l’image aux autres. Car plane toujours, au fond de nos mémoires ancrées, la peur du jugement, du fameux « qu’en dira-t-on » alors on continue à faire comme si… à faire semblant en se mentant à soi-même.
C’est comme ça que l’on se retrouve, à un âge avancé, en train de faire le bilan et de constater qu’il y a beaucoup plus de regrets que de satisfaction. L’impression d’avoir pris le mauvais chemin ou d’avoir misé sur les mauvaises options… Persévérer et s’accrocher est important mais accepter l’échec est aussi important car échouer peut être une fabuleuse opportunité de se reconstruire et de repousser ces limites.
Par exemple, si vous suivez des études depuis des années mais que vous savez au plus profond de vous-même que cela ne vous rendra pas heureux. Ou bien si vous restez dans cet emploi que vous ne supportez plus uniquement pour le salaire, en vous répétant comme un mantra que cet emploi ennuyeux vaut mieux que l’incertitude entraînée par une démission. Ou bien encore lorsque vous êtes bloqué dans une relation contraignante, vous vous accrochez en vous disant « nous avons vécu tant de choses ensemble ». Et sans parler de l’excuse des « enfants » et de cette croyance qui amène à se dire qu’ils seront toujours plus heureux avec des parents en coloc que séparés.
C’est lorsque vous vous mettez à analyser les circonstances qui entourent le problème, une pensée négative surgit dans votre esprit et met votre désir en opposition avec votre peur. Totalement embourbé dans la spirale de vos envies impossibles à satisfaire vous tentez de vous convaincre avec des pensées contraires à vos émotions. Dans votre esprit, vous dialoguez en endossant le rôle de la victime et celui du juge. Alors vous continuez d’avancer en essayant de vous persuader que c’est ce qu’il y a de mieux pour vous. Englué dans un système de pensées, vous vous rendez esclave de VOTRE vie.
L’être humain n’est-il pas conçu pour être LIBRE ?
Abandonner ou persévérer dans la stagnation ? Il est toujours plus facile de s’accrocher à ce que l’on connaît que de plonger dans l’inconnu. Mais ne dit-on pas qu’il n’y a pas de progrès dans le confort, et peut-on encore parler de confort dans certaines situations ???
Le choix entre rester ou quitter est relié au sens que vous voulez donner à votre vie « je suis victime ou maître de mon destin ? » Comment souhaitez-vous utiliser votre énergie ? Qu’est-ce que vous aimeriez que vos proches disent de vous lorsque vous serez mort ? Est-ce que la position de l’autruche me permet encore de respirer ou est-elle devenue toxique pour moi ?
1ère action :
Accepter son vécu pour mieux redémarrer, ces expériences de vie font grandir et vous permet d’en aborder d’autres en étant mieux outillé. Votre passé ne détermine pas votre avenir. Inutile de s’attarder sur les regrets, on ne peut pas changer le passé, ces pensées ne sont pas constructives. Soyez bienveillant envers vous-même, adressez-vous un sentiment de paix en étant à l’écoute de votre moi profond, de vos émotions, de votre cœur, il sait ce qui est bon pour vous.
Il est important de se centrer sur vos besoins et uniquement les vôtres, vous n’êtes responsable que de vous. Votre bien être vous appartient. Ce n’est pas de l’égoïsme, c’est se donner la chance de s’épanouir et d’en faire profiter les autres. Changez-vous et votre monde changera, le bonheur des uns fait le bonheur des autres, c’est contagieux vous verrez.
2e action :
Réfléchir à vos objectifs en fonction de qui vous êtes, de ce que voulez devenir, de vos talents et de vos aspirations profondes. Pesez le pour et le contre. Créez le ressenti lié à ce que vous voulez être. Aucune expérience ne vient à vous si elle ne possède pas son équivalent dans votre esprit. L’idée est d’échapper à l’engrenage nocif du « je me suis investi, ça m’a coûté… ».
Ces pensées sournoises induisent en arrière-plan la peur de perdre : de l’argent, un amour non réciproque (qui dissimule la peur de la solitude), un confort matériel. La peur sclérose et prévoit la défaite alors que le désir transcende. Donc, soyez honnête envers vous-même, respectez-vous en sortant du déni.
3e action :
Avoir confiance en soi et en la vie. Tout changement ouvre à la nouveauté. Nous avons tous la capacité de rebondir plus haut que notre point de départ à condition d’avoir l’ESPOIR. L’espoir représente un état d’esprit, une attitude, une façon de penser, tout le monde doit se tromper parce que c’est la seule façon que nous avons d’évoluer et de grandir.
Vous avez l’espoir si vous avez une image mentale de ce que vous voulez accomplir et si vous l’entretenez avec vos attentes et votre confiance. C’est comme fertiliser votre jardin pour que pousse de nouvelles pensées.